Le casse-tête des transports


La question de la mobilité est essentielle en zone rurale. La passerelle des vallées souhaite lancer le débat pour envisager des solutions.

Comment se déplacer dans la vallée de l’Eyrieux autrement qu’en voiture ? C’est pour réfléchir à la question de la mobilité que Nathalie Malet-Torres, la coordinatrice de La passerelle des vallées a convié plusieurs acteurs institutionnels, jeudi 16 février. La Capca (communauté d’agglomération Privas Centre Ardèche), Val Eyrieux, l’État représenté par Marc-Antoine Jullien de la DDETSPP Ardèche (direction départementale de l’emploi, du travail, de la solidarité et de la protection de la population) et plusieurs associations ont été invités à réfléchir sur les enjeux de la mobilité en ruralité et les moyens à mettre en œuvre pour permettre à tous de se déplacer.
De nombreuses difficultés

En préambule, Nathalie Malet-Torres a dressé un diagnostic des problèmes de mobilité en milieu rural, en particulier dans la vallée de l’Eyrieux, impactant une grande diversité de publics : jeunes, seniors, parents isolés, familles en difficulté ou encore demandeurs d’emploi. La distance séparant les différents lieux de villages à villages, de villages à villes, nécessite un recours important à la voiture, du fait d’une politique de transports en commun peu développée, mal adaptée, voire inexistante. Pourtant les habitants ont besoin d’être mobiles pour accéder aux soins, faire des démarches, se nourrir, travailler… Reste la voiture, qui n’est pas accessible à toutes les catégories sociales. De ce manque de moyens résulte un isolement, une perte de lien social, une inaccessibilité à l’emploi ou aux formations.

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Peut-on vivre sans voiture individuelle en Ardèche ?

Isolement des hameaux, absence de trains, transports en commun trop peu nombreux ou mal adaptés… On voit souvent l’Ardèche comme un territoire où la voiture est indispensable… Des initiatives naissent pourtant ça et là pour se passer de voiture au quotidien. C’est ce dont témoigne nos quatre invités